« Selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance, « 19 % des salariés français avouent « piquer du nez » en cachette sur leur lieu de travail. Certaines grandes entreprises ont aménagé des espaces pour pouvoir faire la sieste mais cette pratique reste marginale. La sieste est toujours assimilée à paresse alors que de nombreuses études en montrent les bienfaits aussi bien pour les salariés que pour l’entreprise.«
Cet article nous rappelle le projet « Une mini-sieste pour se régénérer » présenté à la première édition des Pépites de l’AHSM par le service addictologie/sophrologie du CHSM Clermont-Ferrand.
Pour rappel, l’idée est de réserver une salle pour pratiquer une mini-sieste d’une quinzaine de minutes. Cette pratique, de plus en plus répandue, permet aux soignants et agents de se « pauser », de s’accorder un confort tant physique que psychique, en se coupant momentanément de la réalité du travail.
Inspirée de la méditation, la mini-sieste consiste à se relaxer, à se concentrer sur le souffle, sur l’ici et maintenant, en relâchant les tensions du corps et de l’esprit. Il ne s’agit pas de s’endormir, mais de se décontracter. Elle a des effets bénéfiques contre la somnolence et la fatigue, et permet d’améliorer les performances cognitives, que ce soit la mémorisation, le raisonnement logique, l’efficacité ou la vigilance.
Pour écouter le podcast complet & le témoignage d’Adil Achibane, fondateur d’Adilson → « Des capsules pour faire la sieste au bureau » via France Inter.